posté le 10-02-2008 20:45

Les cerisiers

Le terme de "Sakura" renvoie à tous les cerisiers d'ornement au Japon. On dénombre plus de 300 espèces de cerisier sur l'archipel. Il est possible de les regrouper en 2 grandes catégories. Les cerisiers des villages (satozakura) avec plus de 200 variétés et les cerisiers des montagnes (yamazakura) avec une centaine d'essences différentes. Ci-contre à droite, un cerisier pleureur à Kyoto.

 


 
 
posté le 10-02-2008 19:15

Les chiens japonais

Les Races:

Noms: Akita

 


 
 
posté le 10-02-2008 19:05

Faune & Flore

La Faune

Les mammifères.

La diversité des climats, le relief inaccessible, l'étendue de l'archipel, rendent la faune particulièrement variée. Il est possible de distinguer deux grandes zones séparées selon l'axe de watase: une ligne virtuelle qui passerait entre les îles Amami et Tanegashima. Le nord de cette ligne peut encore fait l'objet d'une subdivision en distinguant une zone sibérienne  d'une zone mandchourienne dont la ligne de Blackiston formerait la frontière.

 


 
 
posté le 10-02-2008 18:51

L'Hachimaki

L’« hachimaki » ou « makkô » est un petit bandeau de tissu fixé autour de la tête. Ses usages sont multiples et remontent environ au Ve siècle après Jésus-Christ. Lors de la seconde guerre mondiale les soldats de l’armée impériale, pour se donner du courage, arboraient l’« hachimaki » frappé du disque solaire . Ce  bandeau de tissu est aujourd’hui encore beaucoup utilisé.

 


 
 
posté le 10-02-2008 18:39

L'Obi

L'Obi  fait office de ceinture. Celle-ci maintient fermée les vêtements traditionnels japonais tels que "Kimono", "yukata". A noter que les ceintures portées par les sumotori se nomment  "mawashi" et celles  portées sur certaines tenues sportives du type "hakama"  (pantalon large plissé, porté au kendo, aïkido, kenjutsu et jiu jitsu) se nomment "Koshi-ita".

 


 
 
posté le 10-02-2008 18:33

Les Kimonos

- Distinguer les kimono:

 


 
 
posté le 10-02-2008 18:23

Mode japonaise de tous les jours

Pour ceux qui l'ignoreraient, tous les japonais ne se promènent pas en kimono dans la rue ou pour se rendre au travail. Les vêtements traditionnels ont fait place au quotidien aux vêtements occidentaux "yôfuku". Même si le "salary man" (employé) reste relativement perméable à la mode, l'entreprise japonaise n'autorisant que très peut la fantaisie vestimentaire, la population japonaise possède une vraie sensibilité pour tout ce qui est "tendance".

 


 
 
posté le 10-02-2008 17:25

Marque de vêtement japonaise en France

L’enseigne de prêt-à-porter Uniqlo, véritable institution au Japon avec plus de 700 boutiques, a débarqué à Paris. Elle propose une sélection de basiques bien faits (tee-shirts, pulls en cachemire, jeans, parkas, etc.), à prix doux, avec une pointe de fantaisie. Fin 2008, une boutique de plus de 2 000 mètres carrés devrait ouvrir dans le quartier de l’Opéra, avec en prime un rayon enfant et accessoires. Centre commercial des Quatre Temps, (La Défense).

 


 
 
posté le 10-02-2008 17:20

Plus de Japonais

Il se pourrait que le dernier Japonais naisse dans huit cents ans. Tel sera le cas si le rythme actuel de la décroissance démographique de la population ne change pas, selon les démographes. Depuis 2005, le Japon perd chaque année 1 million d’habitants. Dans moins d’un demi-siècle, en 2050, il aura perdu environ 37 millions d’habitants. En cause notamment : le taux de fécondité des Japonaises, l’un des plus bas au monde, lui est de 1,3 au lieu des 2,1 requis pour renouveler les générations.(Lu dans Le Monde du 29/9/07)
 


 
 
posté le 10-02-2008 14:21

Shichifukujin (Les 7 Divinités du Bonheur)

Le groupe des sept divinités du bonheur, censées apporter fortune et bonne santé, fut constitué au début du 14e siècle (ère Muromachi) d'après un modèle chinois. Il ne devint l'objet de la vénération populaire qu'au début du 17e siècle (ère Edo).Composé de divinités bouddhistes, brahmaniques, taoïstes et shintoïstes, le groupe des sept déités du bonheur symbolise pour les confucéens les sept vertus essentielles de l'Homme: Longévité, Chance, Popularité, Candeur, Magnanimité, Dignité et Gentillesse.Ebisu, le dieu des pêcheurs et de la prospérité, tient dans ses mains une daurade rouge (symbole de bonne fortune) et une canne à pêche.On le vénère aussi comme dieu du foyer et, dans les villages agricoles, comme dieu des rizières.  

 


 
 
posté le 10-02-2008 14:18

Tanabata (Les Amants des Etoiles)

Selon une légende chinoise, Tentei, l'empereur céleste avait sept filles. La plus jeune, experte en tissage, était appelée la Tisserande (Shokujo ou Ori Hime).    Assise chaque jour devant son métier elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquement des brocarts célestes pour chaque changement de saison. Chaque jour l'arrangement du Ciel était un de ses chefs-d'oeuvre.Un jour, la princesse, qui s'ennuyait au Ciel descendit se promener sur terre. Là elle rencontra un jeune vacher que tout le monde surnommait le Bouvier (Kengyû). Ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de son père, la Tisserande rêvait d'un amour passionné, d'un avenir heureux et d'une vie paisible. Elle décida donc de rester sur terre auprès de son compagnon le Bouvier. Ils formèrent alors un couple inséparable. L'homme travaillait aux champs et la femme tissait...Quelques années passèrent; de leur amour un garçon puis une petite fille naquirent.Mais bientôt l'empereur céleste, mis au courant de la nouvelle vie de sa fille, entra dans une colère violente et envoya un génie chercher sa fille pour la ramener au Ciel. Séparée de son mari et de ses enfants, la princesse se mit à pleurer de douleur.Constatant la disparition de sa bien aimée, le Bouvier plaça ses enfants dans deux paniers aux deux bouts d'une planche et partit à sa recherche. Mais au moment où il s'apprêtait à rattraper son épouse captive d'un génie céleste, la femme de l'Empereur apparut et fit naître d'un geste de la main une rivière large, profonde et aux eaux tumultueuses qui stoppa l'avancée du Bouvier.Très affligé, ce dernier ne voulut pas quitter le bord de la rivière.    Et sur la rive opposée, la Tisserande ne cessait pas de verser des larmes, restant sourde aux injonctions répétées de son père de reprendre son travail de tissage céleste.Devant tant d'obstination, l'empereur fit une concession: il permit à sa fille de retrouver son amant une fois l'an.Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire au-dessus de la Voie Lactée (Ama no gawa), sur laquelle les amants stellaires:    Véga (la Tisserande) et Altaïr (le Bouvier), renouvellent leur serment d'amour.On dit qu'à l'aube de ce jour, il bruine souvent; ce sont les larmes de la princesse Véga qui, serrant ses enfants contre elle et tenant tendrement la main de son mari, pleure tristement.Leur séparation tragique émut tout le monde et attira la sympathie de chacun. C'est pourquoi, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, beaucoup de gens restent veiller dehors pour contempler longuement dans le ciel les deux constellations Véga et Altaïr qui, ce jour-là, semblent se rapprocher au-dessus de la Voie Lactée.Cette légende fut probablement introduite au Japon au cours de l'ère Nara (710-794) et incorporée à la légende indigène narrant la vie de la princesse Oto Tanabata, réputée pour les brocarts qu'elle tissait en l'honneur des dieux.
 


 
 
posté le 10-02-2008 14:15

Sanja Sama

Selon la légende, en 628, deux pêcheurs du village d'Asakusa, les frères Hinomae, ramenèrent un jour dans leurs filets une petite statue en or de Kannon, l'incarnation féminine du Bouddha. A l'initiative du chef du village, Haji Nakatomo, un lieu de culte dédié à Kannon fut bâti à l'emplacement du bâtiment principal du temple d'Asakusa se trouvant aujourd'hui dans l'arrondissement Taitô de Tôkyô.A la mort des trois hommes, les habitants du village, impressionnés par la ferveur de leur foi, les élevèrent au rang de saints et érigèrent en leur honneur, juste à côté du temple Sensô, le sanctuaire d'Asakusa .

 


 
 
posté le 10-02-2008 14:11

Hachiko le chien fidèle

Cette statue, ainsi qu'une stèle collée sur un mur de la gare de Shibuya, rend hommage à un chien de la race Akita qui naquit en 1923 dans la ville d'Odate (au nord du département d'Akita).Il fut adopté à l'âge de deux mois par un professeur de l'université de Tôkyô, Dr Eizaburo Ueno, qui habitait dans le quartier de Shibuya.         Le chien, nommé Hachi, avait l'habitude d'accompagner son maître jusqu'à la gare chaque matin et de venir l'accueillir devant la gare tous les soirs.En mai 1925, alors qu'il travaillait à l'université, le professeur Ueno mourut d'une crise cardiaque.Le chien vint comme chaque soir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya et l'attendit jusquà la nuit tombée. Des amis du professeur vinrent le chercher et l'enmenèrent avec eux à plusieurs kilomètres de là. Mais le chien s'échappa le jour suivant pour aller accompagner son maître à la gare. Et il continua de longues années durant à venir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya.Les gens du quartier furent si impressionnés par la fidélité indéfectible du chien qu'ils commencèrent à lui offrir de la nourriture et de l'eau. Rapidement la renommée du chien s'étendit au-delà de Tôkyô et il ne devint pas rare de voir arriver des touristes de province juste pour avoir le privilège de voir et toucher Chûken Hachiko (Hachiko le chien fidèle).Les années passèrent et Hachiko, accablé par de l'arthrite, fut bientôt incapable de marcher.    Il continua cependant à venir régulièrement devant la gare de Shibuya où le 7 mars 1935 on le retrouva mort à l'endroit exact où il avait l'habitude d'attendre son maître, le professeur Ueno.Une statue en bronze d'Hachiko, oeuvre du sculpteur Teru Ando, fut érigée en 1935 devant la gare de Shibuya. Elle fut malheureusement fondue pendant la seconde guerre mondiale pour les besoins de l'effort de guerre de l'armée impériale. En 1948, Takeshi Ando, le fils de Teru Ando, mort pendant la guerre, fut désigné pour façonner une réplique de l'ancienne statue. C'est cette nouvelle statue que l'on trouve aujourd'hui devant la gare de Shibuya à l'endroit même où Hachiko avait l'habitude d'attendre son maître.         Chaque année, le 7 mars, une fête (Chûken Hachiko matsuri) est organisée devant la statue d'Hachiko en l'honneur du chien fidèle, symbole de loyauté.Moins connue des Japonais, une réplique de la statue d'Hachiko se trouve devant la gare d'Odate (département d'Akita) depuis 1987. Une précédente statue avait déjà été placée devant cette gare en 1935 mais fut fondue pendant la seconde guerre mondiale...
 


 
 
posté le 10-02-2008 13:57

Les 47 Samouraï d'Akô

Les 47 Samouraï d'Akô sont des figures historiques célèbrissimes au Japon. Leur légende commença au tout début du 18e siècle lorsque le shôgun Tokugawa Tsunayoshi, installé à Edo, engagea le jeune daimyô du fief d'Akô (une localité qui se trouve aujourd'hui dans le département de Hyôgo, entre Okayama et Himeji), Asano Takuminokami Naganori (1667-1701), pour assurer dignement l'accueil de messagers impériaux. Comme chaque année, l'empereur Higashiyama, résidant à Kyôto, transmettait ses voeux au shôgun.Afin de se former à l'étiquette de la cour shôgunale le jeune seigneur se présenta à Kira Kozukenosuke Yoshinaka, un important officiel de la cour, expert en cérémonies officielles.Insatisfait par les présents d'Asano, Kira, vieillard grincheux et notoirement corrompu, refusa abruptement de lui dispenser son enseignement. Le daimyô d'Akô insista bien qu'il réprouvait en privé la morale douteuse de Kira. Mais ce dernier persista dans son refus, prenant plaisir à humilier Asano en public à chacune de ses nouvelles requêtes.Un jour, agacé de se voir chaque fois éconduit, Asano perdit son sang froid et blessa légèrement Kira au front et à l'épaule d'un coup de sabre.Le shôgun mis au courant de l'incident entra dans une rage folle et ordonna qu'Asano soit puni pour avoir agressé un officiel dans l'enceinte du château d'Edo, ce qui constituait alors un grave manquement à l'étiquette.    Asano se suicida alors de manière rituelle, par seppuku. Son fief d'Akô fut confisqué par le shôgun et les quelques 300 samouraï à son service devinrent des ronin (ie: des samouraï sans maître et sans moyens de vivre).La plupart se dispersèrent mais l'un d'entre eux, Ôishi Kuranosuke Yoshio, ne put se résoudre à accepter l'injustice subie par son maître. En secret il réunit 46 autres samouraï pour venger leur daimyô.    Afin de dissiper les soupçons de Kira et d'échapper à ses espions, les 47 samouraï d'Akô se séparèrent et firent mine de vouloir mener leur vie chacun de leur côté en oubliant le sort de leur maître.Quelques uns devinrent charpentiers, poissoniers ou marchands ambulants, d'autres bonzes. Kuranosuke quitta sa famille et commença à fréquenter des tavernes louches et des bordels.Un jour un homme venu de Satsuma (ancienne province de l'île de Kyûshû, aujourd'hui département de Kagoshima) le reconnut alors qu'il s'était endormi dans la rue, assommé par l'alcool. L'homme le traîta de lâche pour n'avoir pas vengé son maître et lui cracha au visage, écoeuré de voir un homme aussi indigne du titre de samouraï. L'incident fut rapporté à Kira par ses espions. Celui-ci abandonna alors sa crainte de se voir attaqué par les serviteurs du défunt seigneur d'Akô.    Près de deux ans plus tard, dans la nuit du 14 décembre 1702, les 47 conjurés prirent d'assaut la maison de Kira. Celui-ci fut capturé et contraint de se suicider honorablement par seppuku. Alors qu'il refusait, on lui trancha la tête comme un vulgaire criminel!La tête de Kira fut placée sur la tombe d'Asano dans le temple Sengaku puis les 47 samouraï se rendirent aux autorités shôgunales.Bien que leur acte de bravoure ait suscité l'admiration du peuple d'Edo, le shôgun les condamna au seppuku pour avoir violé la loi anti-vendetta alors en vigueur. Ils rejoignirent leur seigneur dans la mort le 4 février 1703. Leur corps furent ensevelis dans l'enceinte du temple Sengaku, en face de la tombe de leur maître.Apprennant la nouvelle, l'homme de Satsuma qui, plusieurs mois plutôt avait injurié publiquement Ôishi, se suicida...Touché par son geste, le prêtre leader du Sengakuji le fit enterrer auprès des 47 samouraï d'Akô.Aujourd'hui la mémoire des 47 samouraï d'Akô est honorée chaque 14 décembre par des milliers d'admirateurs au modeste temple Sengaku au sud est de Tôkyô (arrondissement de Minato), près de la gare de Shinagawa.Pour les Japonais, les 47 samouraï d'Akô sont les symboles d'honneur, de courage et de l'idéal de loyauté indéfectible des samouraï.Un classique du théâtre kabuki, Chûshingura, retrace l'histoire des 47 samouraï d'Akô...Et ce fait divers historique est souvent représenté sur les estampes japonaises.
 


 
 
posté le 09-02-2008 22:12

La cérémonie du thé

La cérémonie du thé (chadô ou sadô) est un rituel consistant à préparer et à servir le thé vert à des hôtes.Durant une cérémonie, qui peut durer plusieurs heures, le maître (la maîtresse) de cérémonie se doit d'engager tout son être à créer une atmosphère propice à l'enchantement esthétique, à l'éveil physique et intellectuel, et au calme spirituel de ses hôtes. La "voie du thé" est donc une ascèse spirituelle dans la plus pure tradition du bouddhisme zen.Le thé vert fut importé de Chine à la fin du 12e siècle. Il était alors bu en  infusion par l'élite aristocratique comme médicament et par les moines bouddhistes comme stimulant contre l'endormissement pendant la méditation.Puis, petit à petit, la dégustation du thé se répandit plus largement dans la population qui découvrit l'usage de cette boisson dans les maisons de thé des monastères bouddhistes.C'est au 15e siècle que boire du thé devint non plus seulement un rituel mais aussi un art sous l'impulsion du shôgun Ashikaga Yoshimasa et de son attaché, le peintre Nôami, qui développèrent la dimension esthétique de la cérémonie du thé. Par la suite, sous l'influence du bouddhisme zen,    des maîtres de thé (le célèbre Sen no Rikyû notamment) introduirent des règles rigoureuses au chadô qui acquit ainsi sa dimension spirituelle;la cérémonie du thé se transforma en une discipline spirituelle selon le concept zen du wabi ("désolation" en Japonais): recherche de la sérénité spirituelle suivant une extrême simplicité.Pendant l'ère Edo (1603-1868), les bourgeois de la cour shôgunale apportèrent de nouveaux raffinements à la cérémonie du thé, aussi appelée cha no yû...Cependant, pendant l'ère Meiji (1868-1912), le Japon s'ouvrant aux influences occidentales, l'art du thé fut délaissé par les élites nationales pour n'être plus pratiqué que par des femmes.Sa pratique fut remise au goût du jour après-guerre et aujourd'hui des millions d'adeptes s'y adonnent dans le monde entier suivant l'enseignement de diverses écoles, dont les écoles Ura Sen Ke et Omote Sen Ke fondées par deux descendants de Sen no Rikyû.
 


 
 
posté le 09-02-2008 21:53

L'art floral japonais

L'Ikebana est l'arrangement floral japonais.En fait tout végétal, vivant ou séché, convient à la pratique de cette art.L'ikebana dérive d'une pratique bouddhique d'offrande de fleurs au Bouddha et aux morts, importée d'Inde au Japon, via la Chine, au 6e siècle.Ce n'est qu'au 15e siècle que la présentation rituelle de fleurs aux divinités bouddhiques fut formalisée sous le nom de Rikka par des moines bouddhistes (école d'Ikenobô Senkei).Le style Rikka, considéré aujourd'hui comme classique, consistait à élaborer une représentation de l'univers en confectionnant un paysage miniature à l'aide de sept tiges selon un arrangement triangulaire (le Ciel, la Terre et l'Homme). Ce style se caractérise par l'asymétrie, le symbolisme et la profondeur spatiale.Par la suite de nombreuses écoles d'arrangement floral se développèrent. Chacune d'elles explorant une variante du style Rikka original...Au 16e siècle, l'art d'arranger des fleurs fut intégré, sous le nom de chabana, à la cérémonie du thé. De nombreux maîtres de thé codifièrent alors les différentes manières de présenter des fleurs et des branchages dans un vase ou sur un plat suivant la "règle du triangle": l'ikebana était né.Pendant l'ère Edo (1603-1868), l'Ikebana, jusque là pratiqué seulement par les moines bouddhistes et les courtisans de la cour impériale, se popularisa auprès des samouraï, des riches marchands et aussi des femmes.L'ouverture du Japon aux influences occidentales à partir de l'ère Meiji (1868-1912) stimula la création de nouveaux styles d'Ikebana.Le style Moribana notamment, inventé par Ohara Unshin, permit l'utilisation d'une plus grande diversité de matériaux et la création d'un style paysager aux allures plus naturelles que symboliques, grâce à l'introduction de vases aux formes variées.En 1927, en fondant l'école Sôgetsu, Teshigahara Sôfû initia l'art floral moderne qui encourage l'expression libre et la créativité.    L'Ikebana n'est plus seulement une évocation dépouillée et poétique de la magnificence de la naturemais aussi une création esthétique et décorative.Aujourd'hui il existe au Japon environ 3000 écoles d'Ikebana rassemblant plus de 20 millions d'adeptes, principalement des jeunes femmes.L'art floral japonais est aussi enseigné hors du Japon, notamment aux Etats-Unis, par les maîtres de trois écoles réputées: Ikenobô, Ohara, deux écoles promouvant le style classique, et Sôgetsu, pratiquant un style moderne.
 


 
 
posté le 09-02-2008 21:46

Le bonsaï

L'art du bonsaï (littéralement "plantation dans un plat") consiste à mettre en oeuvre une technique de culture en pot d'arbres ou d'arbustes miniatures.Le mot bonsaï désigne aussi les créations végétales obtenues par la pratique de cet art qui mêle esthétisme et philosophie dans un culte de la nature.L'art du bonsaï s'inspire du fait que dans la nature certains arbres ne grandissent que très peu, ne trouvant pas suffisamment de substances nutritives dans le sol.    Ainsi, placées dans une terre peu profonde, les plantes poussent lentement et leur croissance est encore ralentie par la taille et la ligature de leurs branches et de leurs racines, de même que par leur transplantation répétées. Le bonsaï fut introduit au Japon par des moines bouddhistes zen pendant l'ère Kamakura (1185-1333). Puis, au fil des siècles, de nombreuses écoles apparurent et développèrent différents styles de bonsaï: droit, penché, en cascade, en chute d'eau, etc...Aujoud'hui on trouve des bonsaï dans le monde entier. Ils servent généralement de plantes d'ornement exotiques...
 


 
 
posté le 09-02-2008 20:41

Miss Japon

Et Miss Japon est... Miss Univers 2007           Riyo MoriAge : 20 ansTaille : 1,76 mCheveux : marronYeux : marronElle aime : Danser, voyager, visiter des musées, découvrir d'autres cultures Son ambition dans la vie : "Ouvrir ma propre école de danse à Tokyo ! [...]Mon projet est d'engager des professeurs qui parlent différentes langues pour pouvoir accueillir des élèves de tous les pays. Cela me permettra de vivre de ma passion et de la transmettre tout en étant une femme d'affaires indépendante"Ce qu'elle voudrait que les autres sachent d'elle : "Ce que vous voyez est vraiment ce que vous aurez".

 


 
 
posté le 09-02-2008 20:23

Onomatopées

Onaka peko peko[onaka péko péko] : j'ai (très) faimIro iro[ilo ilo] : beaucoup de...Niko niko shite kudasai[niko niko ch'té kouda saï] : souriez, svp...Gera gera warau[guéra guéra ouaraou] : rire aux éclatsGocha gocha iu na[gotcha gotcha iou na] : ferme-la!Ame ga zâ zâ futteimasu[amé ga zâ zâ f'tté imasse] : il pleut des cordesKoke kokko[koké kok'ko] : caquetageNyâo [niâo] : miaulementWan wan[ouane ouane] :  aboiementGero gero[guéro guéro] : coassement
 


 
 
posté le 09-02-2008 15:44

Proverbes

isseki ni chô : faire d'une pierre deux coups

on ko chi shin : bâtir le futur en tirant un enseignement du passé

 


 
 
posté le 09-02-2008 11:48

Décembre : Omisoka

Fête nationale officielle

Omisoka est le dernier jour de l'année: le 31 décembre.Ce jour-là les Japonais réunis en famille se préparent à accueillir la nouvelle année. Ils nettoient leur maison à fond (susu harai), mettent de l'ordre dans leurs affaires puis installent les décorations du nouvel an.Un kadomatsu est placé de chaque côté de la porte d'entrée de la maison.    Cette décoration faite de branches de pin (symbole de longévité, de prospérité et de pureté), de bambou et de paille est censée attirer la bonne fortune dans la maison.Au-dessus de la porte on accroche un shimekazari,    une décoration qui annonce un lieu purifié pour accueillir les divinités de la nouvelle année (toshigami), et qui, dit-on, possède le pouvoir de porter bonheur et d'éloigner les mauvais esprits.Le soir, après avoir avalé leurs toshikoshi soba (des nouilles de sarrasin supposées assurer longévité et prospérité), des dizaines de millions de Japonais se rendent au temple ou au sanctuaire de leur choix afin de faire une offrande aux divinités bouddhiques ou shintô et de leur faire connaître leurs voeux pour l'année à venir.A minuit, dans tous les temples bouddhistes, on fait sonner la cloche (bonshô) 108 fois pour annoncer l'entrée dans la nouvelle année.Le nombre 108 représente tous les mauvais désirs dont l'homme est affligé. Ces 108 péchés sont matérialisés sur le haut de la cloche par 108 redents.Selon une croyance bouddhiste, les 108 coups de cloche (joya no kane) donnés dans la nuit du nouvel an permettent de délivrer les hommes de tous leurs mauvais penchants...Au coeur de la nuit chacun enfin s'endort en songeant à un bon présage comme le mont Fuji...
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:46

Décembre : Noël

Le 25 décembre n'est pas un jour férié au Japon. Cependant les Japonais célèbrent Noël!    En fait noël au Japon est une pure opération commerciale orchestrée par les chaînes des grands magasins.Pendant le mois de décembre le goût du jour est très romantique...Le jour de noël, les amoureux déclarés se retrouvent pour s'échanger des cadeaux et dîner ensemble. Ils renouvellent leur serment d'amour autour d'un somptueux repas dans un restaurant luxueux.Pour les amis proches c'est l'occasion de se témoigner de l'affection en s'échangeant des cadeaux et en s'envoyant de tendres cartes de noël...Le clou de la campagne commerciale de noël est le "gâteau de noël"! Un gâteau bien crémeux que l'on se partage dans les familles le soir de noël.
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:44

Décembre : Tennô Tanjôbi

Fête nationale officielle

Le 23 décembre est la date anniversaire de l'empereur régnant Akihito, né le 23 décembre 1933.Ce jour-là (Tennô Tanjôbi) est par tradition une fête nationale chômée.De nombreux Japonais se rendent dans la cour du palais impérial de Tôkyô pour souhaiter une longue vie à sa Majesté... Et dans la soirée, la télévision nationale retransmet une émission spéciale au cours de laquelle l'empereur adresse quelques mots à la nation.
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:36

Novembre : Kinrô Kansha no Hi

Fête nationale officielle

Le 23 novembre est le jour de la fête du travail.Cette fête tire son origine d'un ancien rite shintô. En effet, dans le Japon ancien, chaque année, à l'issue des récoltes de riz, l'empereur participait à un rituel appelé niinamesai au cours duquel il offrait du riz nouveau aux divinités shintô du ciel et de la terre.    Ce rite fut par la suite perpétué dans les campagnes par les communautés paysannes...A l'ère Meiji (1868-1912), niinamesai ("festival des récoltes") fut officialisé par les autorités politiques nippones et la coutume fut instaurée de le célébrer dans tout le pays le 23 novembre.Après la seconde guerre mondiale, la fête du travail fut substituée au niinamesai...Ce jour-là tous les travailleurs sont à l'honneur. De nombreuses manifestations sont organisées dans tout l'archipel pour remercier tous ceux et toutes celles qui par leur travail quotidien assurent la prospérité économique du pays.
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:34

Novembre : Shichigosan

Le 15 novembre de chaque année, les enfants âgés de 7, 5 et 3 ans sont célébrés dans tout le Japon.Cette fête nationale appelée Shichigosan ("7 5 3") s'inspire d'un ancien rite de passage de la religion shintô qui considère que ces trois âges sont des âges critiques dans la vie d'un individu, les chiffres impairs étant tenus pour favorables.    Ce jour-là, les parents emmènent leurs enfants âgés de 7, 5 et 3 ans au sanctuaire local ou dans un sanctuaire renommé.Les filles de 3 ou 7 ans mettent leur plus beau kimono et les garçons de 5 ans leur hakama des grands jours.Dans l'enceinte du sanctuaire, les parents prient la ou les divinités du lieu pour assurer une protection divine à leur progéniture.    Après la visite rituelle au sanctuaire, les enfants se voient offrir une pochette en papier pleine de friandises rouges et blanches en forme de héron et de tortue(au Japon le rouge et le blanc sont des couleurs de bon augure et le héron comme la tortue sont des symboles de longévité) appelées chitose ame: bonbons de mille ans de bonheur...
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:16

Novembre : Bunka no Hi

Fête nationale officielle

Autrefois, le Japon rendait hommage à l'empereur Meiji, le jour de son anniversaire, le 3 novembre. A cette date la nation japonaise témoignait sa profonde reconnaissance au père de la modernisation du pays.Mais depuis 1946, année où le Japon devint officiellement une démocratie, le 3 novembre fut rebaptisé "jour de la culture": Bunka no Hi.Ce jour-là de nombreuses manifestations culturelles, célébrant la vie, la liberté, la paix et la culture, se déroulent dans tout l'archipel japonais.C'est aussi ce-jour-là que le gouvernement japonais distingue tous ceux et toutes celles qui ont grandement contribué à l'avancement de la culture nationale. Les plus talentueux d'entre eux recoivent la "médaille de la culture" des mains de l'empereur au cours d'une cérémonie officielle dans l'enceinte du Palais impérial.
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:11

Octobre : Taiiku no Hi

Fête nationale officielle

La "journée du sport et de la santé", Taiiku no Hi, fut instaurée en 1966 pour célébrer les Jeux Olympiques d'octobre 1964 qui eurent lieu à Tôkyô.L'année 1964 marque pour les Japonais l'achévement du redressement économique national après le désastre de la seconde guerre mondiale.La première ligne de Shinkansen (tgv nippon) est inaugurée, la télévision couleur entre dans les foyers et, à l'occasion des Jeux, le Japon annonce au monde qu'il est de retour sur la scène internationale!Jusqu'en 1999, Taiiku no Hi correspondait au 10 octobre mais depuis l'an 2000, ce jour férié correspond au second lundi du mois d'octobre.Ce jour-là de nombreuses manifestations sportives ont lieu dans tout le pays afin de rappeler à tous l'importance du sport pour le développement d'un corps sain et d'un esprit sain.

 


 
 
posté le 09-02-2008 11:05

Septembre : Shûbun no Hi

Le 23 septembre est l'équinoxe (higan) d'automne.Ce jour-là, on se réunit en famille pour visiter les tombes de ses ancêtres.A cette période de l'année des chrysanthèmes sont exposés à la mémoire des morts.
 


 
 
posté le 09-02-2008 11:02

Septembre : Keirô no Hi

Fête nationale officielle

Depuis 1966, année de l'entrée en vigueur de la loi sur l'assistance sociale aux personnes âgées, le 15 septembre est la "journée du respect pour les personnes âgées": keirô no Hi.Ce jour-là, la nation japonaise adresse aux plus vieux de ses citoyens ses voeux de longue vie et de bonne santé ainsi que ses remerciements pour avoir contribué par leur travail à la prospérité du pays.Les personnes âgées de 70 ans et plus sont conviées par le maire de leur ville à une réception en leur honneur et recoivent des cadeaux.

 


 
 
posté le 09-02-2008 10:59

Septembre : Tsukimi

Tsukimi ("voir la lune") est une fête traditionnelle japonaise qui honore la première pleine lune de l'automne, au milieu du mois de septembre (et la nuit du 15 août, jûgo ya, selon le calendrier lunaire).A cette occasion, dans les régions agricoles du Japon, on célèbre la fin des moissons et on rend grâce à la lune.Cette coutume chinoise fut introduite au Japon à l'ère Heian (794-1185). A l'époque les nobles de la cour impériale aimaient se réunir au clair de lune pour composer des poèmes et écouter de la musique...La contemplation de la pleine lune d'automne devint une pratique populaire à l'ère Edo (1603-1868), les paysans notamment l'intégrèrent dans leurs rites marquant la fin de la saison des récoltes.De nos jours la coutume de tsukimi tend à disparaître...Le soir venu, on se réunit en famille ou entre amis dans des endroits bien exposés au clair de lune.    On décore le lieu de contemplation de la lune avec des arrangements floraux de saison, souvent des herbes des pampas (susuki);on offre à la lune des tsukimi dango (des boulettes faites à partir d'une pâte de riz sucrée), des fruits de saison et du sake.Dans les jardins publics, les temples et les sanctuaires, les admirateurs de l'astre lunaire se rassemblent, comme à l'époque Heian, pour pratiquer au clair de lune la cérémonie du thé, écouter de la musique traditionnelle et composer des poèmes, la pleine lune leur servant de source d'inspiration...Selon une légende d'origine chinoise, la lune est habitée par deux lapins. Et, le soir du 15 septembre, on peut les apercevoir dans l'astre lunaire préparant des galettes de riz...
 


 
 
posté le 09-02-2008 10:58

Août : Obon

Obon (ou Urabon) est la fête des ancêtres.C'est l'une des plus importantes périodes de vacances du calendrier japonais avec "golden week" en mai et les fêtes de fin d'année. Bien qu'elle ne soit pas une fête nationale officielle, la plupart des entreprises, des administrations, des écoles et des universités ferment pendant cette période.Dans la plupart des régions, Obon s'observe du 13 au 16 août suivant le calendrier solaire. Cependant dans quelques régions de l'est du Japon, on continue à honorer les ancêtres au mois de juillet suivant le calendrier lunaire.Cette fête bouddhique tire son origine de la légende indienne d'Ullambana qui fut introduite à la cour impériale au milieu du 7e siècle.Au cours du 10e siècle, les moines bouddhistes de la secte Jôdo répandirent cette légende dans le peuple. Par la suite, incorporant le culte shintô des ancêtres et la piété filiale propre au confucianisme, la cérémonie d'Ullambana se perpétua à travers les divers festivités populaires d'urabon (urabon est la transposition japonaise du mot Ullambana).Selon une croyance populaire, pendant la période d'obon, les âmes des défunts rejoignent le monde des vivants pour visiter leur famille.Pour les accueillir, les familles nettoient, fleurissent et arrosent d'eau les tombes de leurs ancêtres (cérémonie religieuse appelée haka mairi).A la nuit tombée des lanternes ou des torches sont placées le long du chemin reliant le cimetière à la maison familiale afin de guider les esprits ancestraux (rituel appelé mukaebi).Dans la maison le couvert est mis pour que les défunts puisent se restaurer et une place leur est préparée pour qu'ils puisent se reposer.    A la fin d'obon, les ancêtres sont reconduits dans l'Au-delà. Pour les guider, des lanternes en papier sont allumées et abandonnées au gré du courant d'un cours d'eau ou dans la mer (rituel appelé shôrô nagashi)...Dans les temples des cérémonies religieuses à la mémoire des ancêtres sont organisées. Et Chaque soir, les gens se rassemblent dans les temples, les sanctuaires ou sur la place du village    pour danser au rythme du taiko (tambour traditionnel japonais) en tournant autour d'une estrade surélevée sur laquelle sont installés les musiciens (cette danse traditionnelle s'appelle bon odori).Dans de nombreuses villes de l'archipel les cérémonies d'urabon sont conduites collectivement et parfois de manière spectaculaire. Ainsi, par exemple, à Kyôto, la cérémonie d'adieux aux âmes des ancêtres (okuribi) est grandiose! En effet, sur les flancs de cinq montagnes entourant l'ancienne capitale impériale, des feux formant les dessins d'un bateau, d'un torii    et des idéogrammes chinois dai ("grand"), myô ("miracle") et hô ("doctrine"), sont allumés.C'est le célèbre Daimonji Okuribi.Le 15 août est aussi la date anniversaire de la reddition inconditionnelle du Japon aux forces alliées en 1945 (Shusen Kinenbi). C'est une occasion pour beaucoup de Japonais de faire le voeu que leur pays ne soit jamais plus engagé dans une guerre.
 


 
 
posté le 09-02-2008 10:55

Juillet : Umi no Hi

Fête nationale officielle

Le "jour de la mer", Umi no Hi, est une fête nationale depuis 1996. Cette fête a pour but de sensibiliser les citoyens japonais à l'importance de la mer pour la nation japonaise.Ce jour-là les aquariums du pays organisent des manifestations spéciales, toutes les activités économiques et culturelles liées à la mer sont mises en valeur; des compétitions et des démonstrations de sports nautiques ont lieu.Historiquement, le 20 juillet correspond à la date anniversaire de l'arrivée de l'empereur Meiji dans le port de Yokohama, de retour d'un voyage dans le nord du Japon en 1876. Cette anniversaire était déjà célébré depuis 1941.Le 20 juillet marque aussi le début des vacances d'été pour les écoliers japonais...

 


 
 
posté le 09-02-2008 10:53

Juillet : Tanabata

Chaque année, la fête des étoiles, Tanabata , a lieu généralement autour du 7 août suivant le calendrier solaire, devenant ainsi partie intégrante du festival Bon (célébration des ancêtres qui a lieu le 15 août).Cependant certaines localités continuent de célébrer les amants des étoiles le 7 du mois de juillet suivant le calendrier lunaire.Des fruits et des légumes de saison sont offerts aux deux étoiles Véga et Altaïr (les amants stellaires), et des branches de bambou sont décorées avec d'énormes pompons, des lampions en papier, des bandes de papier japonais multicolores (tanzaku), des talismans et des petits ornements en papier.Sur ces bandelettes de papier chaque participant écrit un poème exprimant son souhait de voir ses aspirations amoureuses se réaliser ou un serment de fidélité amoureuse ou encore le voeu de devenir meilleur élève en classe.    Les branches de bambou ainsi décorées sont placées sur un mat devant les maisons et deviennent des "arbres de noël d'été" (sasa kazari).A la fin de la fête, les branches de bambou sont jetées dans un cours d'eau; un geste rituel qui doit éloigner la malchance...Originellement la croyance populaire indiquait que le jour de Tanabata une jeune fille priant la princesse Véga avec sincérité pouvait acquérir un talent de tisseuse et de couturière. De même les garçons pouvaient espérer acquérir un talent de calligraphe.La fête traditionnelle et pittoresque de Tanabata n'est plus guère observée de nos jours... Cependant elle reste pour nombre de Japonais le jour au cours duquel les rêves peuvent devenir réalité...Les deux célébrations de Tanabata les plus courues dans l'archipel nippon ont lieu à Hiratsuka (département de Kanagawa) et à Sendai (département de Miyagi) le 7 août.
 


 
 
posté le 09-02-2008 10:52

Mai : Golden Week

Golden week ("la semaine en or") est la période de l'année qui s'étend du 29 avril au 5 mai.Comme elle couvre quatre jour fériés: Midori no Hi (29 avril), Kempô Kinen Bi (3 mai), Kokumin no Kyujitsu (4 mai) et Kodomo no Hi (5 mai), la plupart des entreprises, des administrations, des écoles et des universités sont en vacances pendant toute cette période. Pendant golden week, les lieux de vacances les plus populaires sont bondés et les prix des services touristiques flambent! Cependant, de plus en plus de Japonais profitent de cette longue période de vacances pour visiter des pays étrangers...
 


 
 
posté le 07-02-2008 20:43

Mai : Kodomo no Hi

Fête nationale officielle

Selon une légende chinoise, une carpe plus hardie que les autres entreprit de remonter le fleuve jaune à contre-courant. Elle mobilisa tout son courage et progressa lentement mais avec persévérance contre les flots.Attendris par tant d'obstination, les dieux du ciel la changèrent en un magnifique et puissant dragon qui prit fièrement son envol au-dessus des eaux tumultueuses du fleuve jaune.    Sur la base de cette légende, la carpe est devenue dans la tradition culturelle chinoise un symbole de courage et de persévérance.Cette légende est à l'origine de la fête nationale japonaise: Kodomo no Hi ("le jour des enfants").Chaque année depuis 1948, le 5 mai, cinquième jour du cinquième mois, le Japon célèbre ses enfants. En fait, à cette date, seuls les garçons sont à l'honneur; les filles ayant leur fête le 3 mars (Hina matsuri).    Ce jour-là, les familles qui ont un ou plusieurs jeunes garçons dressent à l'extérieur de leur maison un mât (koinobori: mât à carpes) sur lequel sont accrochées, flottant au gré des vents, des carpes en tissu ou en papier.Il y a toujours une carpe noire (Magoi) représentant le père, une carpe rouge (Higoi) et une ou plusieurs autres carpes plus petites symbolisant le ou les garçons de la maison.Des banderoles multicolores (fukinagashi) représentent les flots tumultueux du fleuve jaune.Les parents font ainsi le voeu que leur(s) fils se montre(nt) aussi courageux et persévérant(s) face aux difficultés de la vie que la carpe de la légende...De plus, dans un coin du salon formant une alcôve (tokonoma), les parents installent une estrade à trois niveaux sur laquelle ils placent des poupées (musha ningyô) à l'effigie de héros légendaires comme Kintarô, l'hercule japonais, ou Momotarô, le David japonais, chasseur de dragons,    une réplique miniature d'armure de samouraï, divers attributs de samouraï (un arc, des flèches, un sabre, un casque, une bannière en soie portant les armoiries familiales, ...) et les objets du culte shintô nécessaires pour invoquer les kami de la guerre.Cette présentation matérialise le souhait des parents de voir leur(s) fils devenir en grandissant fort(s) et courageux, comme les flamboyants samouraï d'autrefois.Les filles ne sont cependant pas délaissées. En effet elles sont les hôtes des garçons qui les régalent de chimaki (une sorte de "pâte de riz", enveloppée dans des feuilles d'iris ou de bambou) et de kashiwa mochi (gâteaux de riz fourrés à la confiture de haricots rouges, enveloppés dans une feuille de chêne).

 


 
 
posté le 07-02-2008 20:39

Mai : Kokumin no Kyujitsu

Depuis 1999, les citoyens japonais ont leur jour officiel de repos: Kokumin no Kyujitsu, le 4 mai.Ce jour férié fut institué en 1985 pour officialiser la période de vacances appelée "golden week" et encourager ainsi la consommation des ménages et favoriser le développement de l'industrie du tourisme.