Le terme de "Sakura" renvoie à tous les cerisiers d'ornement au Japon. On dénombre plus de 300 espèces de cerisier sur l'archipel. Il est possible de les regrouper en 2 grandes catégories. Les cerisiers des villages (satozakura) avec plus de 200 variétés et les cerisiers des montagnes (yamazakura) avec une centaine d'essences différentes. Ci-contre à droite, un cerisier pleureur à Kyoto.
La Faune
Les mammifères.
La diversité des climats, le relief inaccessible, l'étendue de l'archipel, rendent la faune particulièrement variée. Il est possible de distinguer deux grandes zones séparées selon l'axe de watase: une ligne virtuelle qui passerait entre les îles Amami et Tanegashima. Le nord de cette ligne peut encore fait l'objet d'une subdivision en distinguant une zone sibérienne d'une zone mandchourienne dont la ligne de Blackiston formerait la frontière.
L’« hachimaki » ou « makkô » est un petit bandeau de tissu fixé autour de la tête. Ses usages sont multiples et remontent environ au Ve siècle après Jésus-Christ. Lors de la seconde guerre mondiale les soldats de l’armée impériale, pour se donner du courage, arboraient l’« hachimaki » frappé du disque solaire . Ce bandeau de tissu est aujourd’hui encore beaucoup utilisé.
L'Obi fait office de ceinture. Celle-ci maintient fermée les vêtements traditionnels japonais tels que "Kimono", "yukata". A noter que les ceintures portées par les sumotori se nomment "mawashi" et celles portées sur certaines tenues sportives du type "hakama" (pantalon large plissé, porté au kendo, aïkido, kenjutsu et jiu jitsu) se nomment "Koshi-ita".
Pour ceux qui l'ignoreraient, tous les japonais ne se promènent pas en kimono dans la rue ou pour se rendre au travail. Les vêtements traditionnels ont fait place au quotidien aux vêtements occidentaux "yôfuku". Même si le "salary man" (employé) reste relativement perméable à la mode, l'entreprise japonaise n'autorisant que très peut la fantaisie vestimentaire, la population japonaise possède une vraie sensibilité pour tout ce qui est "tendance".
L’enseigne de prêt-à-porter Uniqlo, véritable institution au Japon avec plus de 700 boutiques, a débarqué à Paris. Elle propose une sélection de basiques bien faits (tee-shirts, pulls en cachemire, jeans, parkas, etc.), à prix doux, avec une pointe de fantaisie. Fin 2008, une boutique de plus de 2 000 mètres carrés devrait ouvrir dans le quartier de l’Opéra, avec en prime un rayon enfant et accessoires. Centre commercial des Quatre Temps, (La Défense).
Le groupe des sept divinités du bonheur, censées apporter fortune et bonne santé, fut constitué au début du 14e siècle (ère Muromachi) d'après un modèle chinois. Il ne devint l'objet de la vénération populaire qu'au début du 17e siècle (ère Edo).Composé de divinités bouddhistes, brahmaniques, taoïstes et shintoïstes, le groupe des sept déités du bonheur symbolise pour les confucéens les sept vertus essentielles de l'Homme: Longévité, Chance, Popularité, Candeur, Magnanimité, Dignité et Gentillesse.Ebisu, le dieu des pêcheurs et de la prospérité, tient dans ses mains une daurade rouge (symbole de bonne fortune) et une canne à pêche.On le vénère aussi comme dieu du foyer et, dans les villages agricoles, comme dieu des rizières.
Selon la légende, en 628, deux pêcheurs du village d'Asakusa, les frères Hinomae, ramenèrent un jour dans leurs filets une petite statue en or de Kannon, l'incarnation féminine du Bouddha. A l'initiative du chef du village, Haji Nakatomo, un lieu de culte dédié à Kannon fut bâti à l'emplacement du bâtiment principal du temple d'Asakusa se trouvant aujourd'hui dans l'arrondissement Taitô de Tôkyô.A la mort des trois hommes, les habitants du village, impressionnés par la ferveur de leur foi, les élevèrent au rang de saints et érigèrent en leur honneur, juste à côté du temple Sensô, le sanctuaire d'Asakusa .
Et Miss Japon est... Miss Univers 2007 Riyo MoriAge : 20 ansTaille : 1,76 mCheveux : marronYeux : marronElle aime : Danser, voyager, visiter des musées, découvrir d'autres cultures Son ambition dans la vie : "Ouvrir ma propre école de danse à Tokyo ! [...]Mon projet est d'engager des professeurs qui parlent différentes langues pour pouvoir accueillir des élèves de tous les pays. Cela me permettra de vivre de ma passion et de la transmettre tout en étant une femme d'affaires indépendante"Ce qu'elle voudrait que les autres sachent d'elle : "Ce que vous voyez est vraiment ce que vous aurez".
isseki ni chô : faire d'une pierre deux coups
on ko chi shin : bâtir le futur en tirant un enseignement du passé
Fête nationale officielle
Omisoka est le dernier jour de l'année: le 31 décembre.Ce jour-là les Japonais réunis en famille se préparent à accueillir la nouvelle année. Ils nettoient leur maison à fond (susu harai), mettent de l'ordre dans leurs affaires puis installent les décorations du nouvel an.Un kadomatsu est placé de chaque côté de la porte d'entrée de la maison. Cette décoration faite de branches de pin (symbole de longévité, de prospérité et de pureté), de bambou et de paille est censée attirer la bonne fortune dans la maison.Au-dessus de la porte on accroche un shimekazari, une décoration qui annonce un lieu purifié pour accueillir les divinités de la nouvelle année (toshigami), et qui, dit-on, possède le pouvoir de porter bonheur et d'éloigner les mauvais esprits.Le soir, après avoir avalé leurs toshikoshi soba (des nouilles de sarrasin supposées assurer longévité et prospérité), des dizaines de millions de Japonais se rendent au temple ou au sanctuaire de leur choix afin de faire une offrande aux divinités bouddhiques ou shintô et de leur faire connaître leurs voeux pour l'année à venir.A minuit, dans tous les temples bouddhistes, on fait sonner la cloche (bonshô) 108 fois pour annoncer l'entrée dans la nouvelle année.Le nombre 108 représente tous les mauvais désirs dont l'homme est affligé. Ces 108 péchés sont matérialisés sur le haut de la cloche par 108 redents.Selon une croyance bouddhiste, les 108 coups de cloche (joya no kane) donnés dans la nuit du nouvel an permettent de délivrer les hommes de tous leurs mauvais penchants...Au coeur de la nuit chacun enfin s'endort en songeant à un bon présage comme le mont Fuji...Fête nationale officielle
Le 23 décembre est la date anniversaire de l'empereur régnant Akihito, né le 23 décembre 1933.Ce jour-là (Tennô Tanjôbi) est par tradition une fête nationale chômée.De nombreux Japonais se rendent dans la cour du palais impérial de Tôkyô pour souhaiter une longue vie à sa Majesté... Et dans la soirée, la télévision nationale retransmet une émission spéciale au cours de laquelle l'empereur adresse quelques mots à la nation.Fête nationale officielle
Le 23 novembre est le jour de la fête du travail.Cette fête tire son origine d'un ancien rite shintô. En effet, dans le Japon ancien, chaque année, à l'issue des récoltes de riz, l'empereur participait à un rituel appelé niinamesai au cours duquel il offrait du riz nouveau aux divinités shintô du ciel et de la terre. Ce rite fut par la suite perpétué dans les campagnes par les communautés paysannes...A l'ère Meiji (1868-1912), niinamesai ("festival des récoltes") fut officialisé par les autorités politiques nippones et la coutume fut instaurée de le célébrer dans tout le pays le 23 novembre.Après la seconde guerre mondiale, la fête du travail fut substituée au niinamesai...Ce jour-là tous les travailleurs sont à l'honneur. De nombreuses manifestations sont organisées dans tout l'archipel pour remercier tous ceux et toutes celles qui par leur travail quotidien assurent la prospérité économique du pays.Fête nationale officielle
Autrefois, le Japon rendait hommage à l'empereur Meiji, le jour de son anniversaire, le 3 novembre. A cette date la nation japonaise témoignait sa profonde reconnaissance au père de la modernisation du pays.Mais depuis 1946, année où le Japon devint officiellement une démocratie, le 3 novembre fut rebaptisé "jour de la culture": Bunka no Hi.Ce jour-là de nombreuses manifestations culturelles, célébrant la vie, la liberté, la paix et la culture, se déroulent dans tout l'archipel japonais.C'est aussi ce-jour-là que le gouvernement japonais distingue tous ceux et toutes celles qui ont grandement contribué à l'avancement de la culture nationale. Les plus talentueux d'entre eux recoivent la "médaille de la culture" des mains de l'empereur au cours d'une cérémonie officielle dans l'enceinte du Palais impérial.Fête nationale officielle
La "journée du sport et de la santé", Taiiku no Hi, fut instaurée en 1966 pour célébrer les Jeux Olympiques d'octobre 1964 qui eurent lieu à Tôkyô.L'année 1964 marque pour les Japonais l'achévement du redressement économique national après le désastre de la seconde guerre mondiale.La première ligne de Shinkansen (tgv nippon) est inaugurée, la télévision couleur entre dans les foyers et, à l'occasion des Jeux, le Japon annonce au monde qu'il est de retour sur la scène internationale!Jusqu'en 1999, Taiiku no Hi correspondait au 10 octobre mais depuis l'an 2000, ce jour férié correspond au second lundi du mois d'octobre.Ce jour-là de nombreuses manifestations sportives ont lieu dans tout le pays afin de rappeler à tous l'importance du sport pour le développement d'un corps sain et d'un esprit sain.
Fête nationale officielle
Depuis 1966, année de l'entrée en vigueur de la loi sur l'assistance sociale aux personnes âgées, le 15 septembre est la "journée du respect pour les personnes âgées": keirô no Hi.Ce jour-là, la nation japonaise adresse aux plus vieux de ses citoyens ses voeux de longue vie et de bonne santé ainsi que ses remerciements pour avoir contribué par leur travail à la prospérité du pays.Les personnes âgées de 70 ans et plus sont conviées par le maire de leur ville à une réception en leur honneur et recoivent des cadeaux.
Fête nationale officielle
Le "jour de la mer", Umi no Hi, est une fête nationale depuis 1996. Cette fête a pour but de sensibiliser les citoyens japonais à l'importance de la mer pour la nation japonaise.Ce jour-là les aquariums du pays organisent des manifestations spéciales, toutes les activités économiques et culturelles liées à la mer sont mises en valeur; des compétitions et des démonstrations de sports nautiques ont lieu.Historiquement, le 20 juillet correspond à la date anniversaire de l'arrivée de l'empereur Meiji dans le port de Yokohama, de retour d'un voyage dans le nord du Japon en 1876. Cette anniversaire était déjà célébré depuis 1941.Le 20 juillet marque aussi le début des vacances d'été pour les écoliers japonais...
Fête nationale officielle
Selon une légende chinoise, une carpe plus hardie que les autres entreprit de remonter le fleuve jaune à contre-courant. Elle mobilisa tout son courage et progressa lentement mais avec persévérance contre les flots.Attendris par tant d'obstination, les dieux du ciel la changèrent en un magnifique et puissant dragon qui prit fièrement son envol au-dessus des eaux tumultueuses du fleuve jaune. Sur la base de cette légende, la carpe est devenue dans la tradition culturelle chinoise un symbole de courage et de persévérance.Cette légende est à l'origine de la fête nationale japonaise: Kodomo no Hi ("le jour des enfants").Chaque année depuis 1948, le 5 mai, cinquième jour du cinquième mois, le Japon célèbre ses enfants. En fait, à cette date, seuls les garçons sont à l'honneur; les filles ayant leur fête le 3 mars (Hina matsuri). Ce jour-là, les familles qui ont un ou plusieurs jeunes garçons dressent à l'extérieur de leur maison un mât (koinobori: mât à carpes) sur lequel sont accrochées, flottant au gré des vents, des carpes en tissu ou en papier.Il y a toujours une carpe noire (Magoi) représentant le père, une carpe rouge (Higoi) et une ou plusieurs autres carpes plus petites symbolisant le ou les garçons de la maison.Des banderoles multicolores (fukinagashi) représentent les flots tumultueux du fleuve jaune.Les parents font ainsi le voeu que leur(s) fils se montre(nt) aussi courageux et persévérant(s) face aux difficultés de la vie que la carpe de la légende...De plus, dans un coin du salon formant une alcôve (tokonoma), les parents installent une estrade à trois niveaux sur laquelle ils placent des poupées (musha ningyô) à l'effigie de héros légendaires comme Kintarô, l'hercule japonais, ou Momotarô, le David japonais, chasseur de dragons, une réplique miniature d'armure de samouraï, divers attributs de samouraï (un arc, des flèches, un sabre, un casque, une bannière en soie portant les armoiries familiales, ...) et les objets du culte shintô nécessaires pour invoquer les kami de la guerre.Cette présentation matérialise le souhait des parents de voir leur(s) fils devenir en grandissant fort(s) et courageux, comme les flamboyants samouraï d'autrefois.Les filles ne sont cependant pas délaissées. En effet elles sont les hôtes des garçons qui les régalent de chimaki (une sorte de "pâte de riz", enveloppée dans des feuilles d'iris ou de bambou) et de kashiwa mochi (gâteaux de riz fourrés à la confiture de haricots rouges, enveloppés dans une feuille de chêne).