posté le 25-01-2008 20:45

Janvier : Seijin no Hi

Fête nationale officielle

 

Seijin no Hi est le rite de passage à l'âge adulte.
    Il fut instauré officiellement en 1948 et avait lieu chaque année le 15 du mois de janvier jusqu'en 1999.
Depuis l'an 2000 le "jour de la majorité" se déroule chaque année le second lundi du mois de janvier.
 
Cette fête nationale tire son origine d'un ancien rite de passage à l'âge adulte de la religion shintô appelé gempuku ("don du chapeau d'homme").
Jusqu'au 19e siècle l'usage voulait que les garçons issus d'une famille de samouraï recoivent entre 10 et 16 ans un chapeau (eboshi) et un nom d'adulte au cours d'une cérémonie marquant leur passage dans le monde des adultes.
Une variante de cette cérémonie appelée kanrei était observée dans l'aristocratie et les garçons du peuple recevaient un fundoshi (un pagne en lin ou en coton semblable à celui que portent de nos jours les lutteurs de sumô) au lieu de l'eboshi des samuraï.
A l'issue du gempuku, les garçons devenaient des membres à part entière de la communauté; ils pouvaient notamment se marier et participer aux affaires politiques et religieuses.
Quant aux filles, elles étaient déclarées bonnes à marier entre 12 et 16 ans au cours d'une cérémonie de passage à l'âge adulte appelée mogi ("revêtir une robe").
Elles recevaient alors un kimono et, dans certaines régions, on leur noircissait les dents et on leur rasait les sourcils.
 
De nos jours, l'esprit de ces rites ancestraux de passage à l'âge adulte subsiste dans le "Jour de la Maturité", Seijin no Hi, célébré dans tout le pays.
 
    A l'occasion de Seijin no Hi, tous les jeunes gens qui ont eu 20 ans depuis le 2 avril de l'année passée ou qui auront 20 ans avant le 1er avril de l'année en cours retournent dans leur ville d'origine.
A la mairie ils assistent, vêtus de leurs plus beaux habits traditionnels (souvent un costume loué très cher pour cette occasion unique), à une petite cérémonie civile informelle, seijin shiki, au cours de laquelle le maire de la ville les instruit des devoirs qu'ils auront à assumer tout au long de leur vie d'adulte.
Ensuite, filles et garçons vont en groupes prier dans les grands sanctuaires de leur ville.
Pour Seijin no Hi, chaque sanctuaire organise une cérémonie spéciale. C'est une séance de tir à l'arc qui a pour but de montrer aux jeunes que l'âge adulte est une épreuve continuelle qui ne peut être surmontée qu'avec patience et maîtrise de soi...
 
Au Japon, l'âge de la majorité est de 20 ans. Les Japonais atteignant cet âge sont légalement autorisés à boire de l'alcool, à fumer et obtiennent le droit de vote.
 


 
 
posté le 25-01-2008 20:39

Janvier : Ganjitsu

Fête nationale officielle

 

Pour une grande majorité de Japonais, les festivités du Jour de l'An (Ganjitsu) commencent dès les premières minutes de la nouvelle année. En effet lorsque les cloches des temples bouddhiques annoncent l'entrée dans la nouvelle année, des millions de Japonais se massent dans les temples et les sanctuaires pour adresser aux dieux leurs prières pour une bonne et heureuse année.
 
    A l'aube, chacun a les yeux fixés sur la ligne d'horizon de l'océan pacifique pour admirer le premier lever de soleil de l'année, un symbole fort du Japon éternel qui chaque 1er janvier s'éveille à un nouveau destin...
 
La journée se déroule très tranquillement. Chacun se remémore les événements marquants de l'année passée pour les enterrer définitivement puis, dans son for intérieur, chacun formule ses voeux et bonnes résolutions pour l'année commençante.
 
Le soir chacun s'endort en se motivant pour faire une beau rêve car, selon un croyance populaire, le premier rêve de l'année (hatsuyume) augure d'une bonne ou d'une mauvaise année à venir.
 


 
 
posté le 25-01-2008 20:33

Janvier : Oshôgatsu

Fête nationale officielle

 

Oshôgatsu désigne les fêtes du nouvel an qui se déroulent sur trois jour, du 1er au 3 janvier (shôgatsu sanga nichi).
Pendant cette période de l'année toutes les administrations, écoles, universités, et presque toutes les entreprises publiques ou privées sont fermées. Les grandes villes sont désertées par une grande majorité de citadins partis rejoindre leur famille en province. Le calme qui règne alors, par exemple, à Tôkyô est impressionnant, voire inquiétant...
    Dès le milieu du mois de décembre les fêtes de fin d'année s'annoncent par l'envoi rituel des cartes de voeux du nouvel an (nengajô). Au Japon, on se doit d'adresser ses voeux non seulement à ses proches mais aussi à ses collègues de travail, son patron et à toutes celles et tous ceux dont on est redevable d'un service rendu au cours de l'année finissante.
En conséquence, la poste japonaise ouvre chaque année en décembre un service spécial de collecte et d'acheminement de plusieurs milliards de cartes de voeux. Tout est organisé pour que chaque carte arrive à son destinataire le 1er janvier!
Fin décembre, avant de se séparer, les collègues de travail enterrent l'année passée ensemble au cours d'un pot informel appelé bonenkai. C'est souvent l'occasion pour beaucoup d'exprimer leurs frustrations relationnelles...
Le dernier jour de l'année (Omisoka) est consacré à mettre une dernière main aux préparatifs des festivités du jour de l'an et au recueillement en famille...
C'est le 1er janvier à l'aube que commence véritablement Oshôgatsu par la première visite de l'année d'un lieu saint (Hatsumôde ou hatsumairi) afin de prier pour une bonne et heureuse année.
    Dans les sanctuaires, les visiteurs ramènent les talismans de l'année dernière, qui seront brûlés, et en achètent de nouveaux, notamment un hamaya: une flèche porte-bonheur qui, dit-on, protège contre les mauvais esprits.
Ils consultent aussi l'omikuji pour connaître leur horoscope annuelle.
Chaque année, l'ensemble des temples et des sanctuaires du Japon, accueillent près de 90 millions de visiteurs sur la seule période d'Oshôgatsu!
Comme en Occident, le repas du nouvel an est traditionnellement somptueux. La cuisine japonaise du nouvel an (Osechi ryôri) est préparée à l'avance.
    Placée dans des boîtes laquées superposées (jûbako), elle se conserve plusieurs jours.
Elle se compose d'ingrédients qui, selon la croyance populaire, sont de bons présages pour la nouvelle année comme la daurade, les oeufs de hareng, les fruits de mer, les haricots confits, des racines de lotus, des pousses de bambou, et des algues.
Une soupe appelée ozôni, faite de légumes, de poisson et de mochi (gâteaux de riz gluant cuit à la vapeur et pilé), accompagne généralement le repas qui est bien sûr copieusement arrosé de toso (sake épicé).
Un élément omniprésent dans la nourriture des fêtes du nouvel an est le mochi que l'on prépare cérémonieusement dans les sanctuaires shintô ou que l'on achète tout fait. Ces galettes de riz entrent dans la composition de nombreux plats de saison et des pâtisseries.
    En particulier, des mochi (kagami mochi) sont offerts aux divinités annonciatrices de la nouvelle année (toshigami).
Il est de coutume (kagami biraki) de manger le kagami mochi en famille le 11 janvier; une façon de se pénétrer de la bienveillance des toshigami.
Dans la journée, les enfants s'adonnent à différents jeux traditionnels: tako age (cerf-volant), hanetsuki (une sorte de badmington), karuta (un jeu de cartes présentant des poèmes...), koma (toupie), et recoivent de leurs proches des cadeaux (otoshidama), généralement de l'argent placé dans une enveloppe spéciale.
Cependant, comme partout, les traditions se perdent et les jeux d'antan sont de plus en plus délaissés au profit des jeux électroniques.
Les fêtes du nouvel an prennent fin dans la soirée du 7 janvier (le 14, suivant la coutume, dans certaines provinces...). Toutes les décorations sont alors brûlées au cours d'une joyeuse cérémonie appelée dondoyaki...
 


 
 
posté le 24-01-2008 17:57

Yodufu : Pot au feu de tofu

 

Pour 4 gourmets


Ingrédients :

2 blocs de "silk" tofu (kunigoshi)
15 cm d'algue konbu
5 tasses d'eau
Pour la sauce :

2 tasses de dashi
1/3 tasse de sauce soja
1 cuillerée à soupe de mirin


Pour la garniture :


des flocons de bonite séchés
de l'échalote hachée


Recette :


1. Lavez l'algue konbu avec une serviette humide, remplissez une marmite à moitié d'eau et ajoutez l'algue konbu.

2. Chauffez l'eau à feu doux sans jamais laisser bouillir, lorsque l'eau est chaude et que l'algue konbu l'a bien aromatisé, coupez les blocs de tofu en 8 parties et laisser bouillir dans cette préparation

3. Après 10 minute environ, sortez le tofu et placez le dans un bol pour le service


- ajoutez la sauce et la garniture

 


 
 
posté le 24-01-2008 17:53

Tori no teriyaki : Poulet Teriyaki

 

Ingrédients :

3 cuisses de poulet fermier
3 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de saké
1 cuillère à soupe de Mirin saké doux
1 cuillère à café de jus frais de gingembre
3 cuillères à soupes d'huile de sésame


Pour le glaçage :

1 cuillère à soupe de Mirin
1 cuillère à soupe de sucre
poivre de setchouan


Recette :

1. Fendre un côté de la cuisse, désosser, aplatir la chair sur une planche à découper Piquez la peau avec une fourchette pour faciliter la marinade et empêcher la rétractation à la cuisson. Mettre le poulet à mariner 30 minutes.

2. Faire chauffer l'huile à chaleur moyenne dans une casserole. Egoutter le poulet et faire brunir, coté peau

3. Retourner côté chair, réduire la chaleur et cuire à couvert environ 10 minutes. Enlever le poulet de la casserole et l'égoutter. Verser le restant de la marinade dans la casserole ainsi que le glaçage et amener à ébullition pour réduction.

4. Rajouter le poulet. Le cuire jusqu'à ce qu'il prenne un aspect glacé.

5. Disposer le poulet sur une planche à découper, saupoudrer de poivre de setchouan. Couper le poulet en tranches de 2 centimètres, diagonalement.

 


 
 
 

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